L'européanisation de la Russie par Pierre le Grand et Catherine la Grande et l'invasion de la Russie par Napoléon provoque un sursaut de patriotisme au XIXe siècle. Cette tendance nationale se manifeste dans la littérature, et les arts en général.
Littérature
A l'époque où Alexandre Borodine compose ses Danses Polovstiennes, le roman russe connaît un grand essor avec des auteurs comme Tourgueniev (1818-1883), Léon Tolstoï (1828-1910) ou Dostoïevski (1821-1881). Entres autres chefs-d'œuvre, on peut citer de Tolstoï Guerre et paix[1] ou Anna Karénine[2]. De Dostoïevski, Crime et châtiment[3], Le joueur[4] ou L'idiot[5].
Architecture Les russes expatriés du XIXe siècle affirment leur attachement à leur culture d'origine par la construction de bâtiments, notamment religieux. Témoin, la cathédrale Saint Alexandre Nevski, construite à Paris en 1861. La côte d'Azur était aussi très appréciée de l'aristocratie russe comme en témoigne cette autre cathédrale orthodoxe russe[6] construite à Nice dans la seconde moitié du XIXe siècle et dont l'architecture polychrome à bulbes dorés peut surprendre dans cette région. Peinture En 1870 est créée la Société des Expositions Ambulantes. Le mouvement des Ambulants veut permettre au peuple d'accéder à l'art. Dans ce but, la Société organise à travers tout l'empire des expositions itinérantes dans les campagnes russes, d'où l'appellation des “Ambulants”. La misère populaire est un thème récurrent dans les œuvres du groupe, qui met également en avant les traditions populaires. Antokolsky, Repine, Savistsky, Iarotchenko ou Kramskoï sont les principaux représentants de ce groupe. C'est la dure vie des bateliers qui est présentée dans le tableau Les bateliers de la Volga[7] d'Ilia Repine (1844-1930). Ses portraits de musiciens célèbres sont aussi assez connus, comme celui d'Anton Rubinstein[8] ou encore celui de Modeste Moussorgski[9]. |