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ORFEO

03 Les salles d'opéra à Paris au XIXe siècle

Napoléon III et l'Impératrice visitent les travaux de l'Opéra d'Edmond Gilis (XIXe - Huille sur toile - 54 x 65 - Musée national du château de Compiègne)

François-Adrien Boieldieu, mort en 1834, n'a pas connu le Paris du Second Empire, métamorphosé par le baron Haussmann. Napoléon III, qui souhaitait aménager une capitale digne de la France et du Second Empire, décida la construction d'un nouvel opéra en 1858. Construit par Charles Garnier, l'édifice devait contribuer au rayonnement de Paris.

Ci-contre, La visite de Napoléon III et d'Eugénie sur le chantier témoigne de l'importance qu'accordait l'Empereur au nouvel Opéra.

L'opéra qu' a connu F.-A. Boieldieu se trouvait rue Le Peletier. Il fut détruit par un incendie en 1873. Actuellement, il se situerait dans le 9e arrondissement, à proximité de l'hôtel Drouot. C'est à la salle Le Peletier qu'ont été créés, parmi bien d'autres, Guillaume Tell de Rossini, Benvenuto Cellini d'Hector Berlioz ou Les Vêpres siciliennes de Verdi ... Le peintre Edgar Degas (1834-1917) était un habitué des lieux. Il assistait à presque toutes les représentations et avait accès au foyer et aux coulisses. Fasciné par le monde des danseuses, il l'a beaucoup représenté.

La salle Favart est le théâtre où l'on joue les opéras comiques à Paris depuis 1783. Comme beaucoup de théâtres au monde, elle a été la proie des incendies. La salle Favart que l'on connaît aujourd'hui date de 1898 ; c'est la troisième. La première, que connaissait Boieldieu, avait brûlé en 1838 et la seconde en 1887. La place où se situe l'édifice a entre-temps été baptisée Place Boieldieu.

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